Journée mondiale du droit à l’IVG

Par le Secrétariat au féminisme du MNL

Le MNL réaffirme son engagement pour ce droit fondamental

Aujourd’hui, mercredi 28 septembre, à l’occasion de la journée mondiale du droit à l’avortement, il est nécessaire de rappeler les menaces qui pèsent sur ce droit fondamental.

Bien que nous considérons ce droit acquis, il est sans cesse menacé et remis en question partout dans le monde.

Récemment, c’est la Cour Suprême des Etats-Unis et ses juges conservateurs qui ont supprimé la reconnaissance constitutionnelle du droit à l’avortement. Immédiatement après, plusieurs états l’ont interdit et ont fermé des centres pratiquant l’IVG.

Ce danger n’est pas qu’outre manche mais bel et bien présent en Europe également. En Pologne, le gouvernement conservateur, avec la complicité des mouvements anti-choix, ont grandement restreint l’accès à l’Interruption Volontaire de Grossesse.

Ces lois qui, en réalité, forcent les personnes à avorter clandestinement, sont meurtrières. Dans le monde, une femme meurt toutes les 9 minutes des suites d’un avortement non sécurisé.

En France, bien que le Parlement ait adopté en février dernier l’allongement des délais de 12 à 14 semaines pour l’Intervention Volontaire de Grossesse, le droit à l’avortement n’est toujours pas acquis. De nombreuses personnes se retrouvent en difficulté ou dans l’impossibilité d’avorter, faute de centres médicaux qui peuvent les prendre en charge à temps, ou de médecins qui refusent de pratiquer cette intervention. Il est absolument indispensable que le droit à l’avortement soit garanti par l’état français. Les personnes concernées doivent pouvoir avoir le contrôle sur leur corps et si elles le souhaitent, avoir accès à une IVG dans des conditions sécurisées.

Nous continuons notre engagement féministe pour le droit à l’avortement jusqu’à ce que ce droit soit acquis pour toutes et tous partout dans le monde.

L’avortement est un droit fondamental.

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